Le maître-chien Emile Corteil et son chien “Glen”

note

Pendant le débarquement allié, le soldat Emile Servais Corteil était maître-chien au sein du « 9th Bn Parachute Regiment » de la 6e division aéroportée britannique. A l’occasion du 75e anniversaire du débarquement, nous revenons sur l’aventure du maître-chien et de son compagnon “Glen”.

Un maître-chien dévoué

Le soldat de Deuxième Classe Corteil fit le saut du jour J avec son chien “Glen” aux premières heures du 6 juin 1944 dans la vallée de l’Orne pour sécuriser les flancs des débarquements et faire taire la batterie de Merville, qui menaçait les plages sous commandement britannique.

Malheureusement Corteil et Glen étaient parmi les nombreux soldats ayant raté leur zone d’atterrissage nocturne.

L’armée de l’air britannique a reçu l’ordre de bloquer tout mouvement dans certaines zones de la vallée de l’Orne afin de contrôler les Allemands et de protéger les atterrissages aériens. Les parachutistes se sont retrouvés dans l’une de ces zones sur lesquelles les pilotes britanniques avaient reçu l’ordre de tirer. Les parachutistes britanniques ont ainsi été attaqués par des tirs amis et le soldat de Deuxième Classe Corteil, Glen et d’autres parachutistes ont été tués à cette occasion.

Tous les deux enterrés au cimetière militaire de Ranville (Calvados), il s’agit là sans doute de la seule sépulture funéraire en temps de guerre où l’on trouve à la fois un maître-chien et son chien.

Les animaux dans la guerre,  Emile Servais et son chien "Glen". Photo prise au Musée de la Batterie de Merville
Les animaux dans la guerre, Emile Servais et son chien “Glen”.
Photo prise au Musée de la Batterie de Merville

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